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Analogie Identitaire
26 juin 2017

Quand le FN t’emmerdes

Le vice-président du Front national refuse de se rendre à la convocation policière, prévue ce jeudi, concernant l'enquête ouverte sur l'affaire des assistants parlementaires. Au Front national, on apprécie peu les convocations par la police. Après Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle, c'est son compagnon Louis Aliot, vice-président du parti, qui refuse de se rendre à une convocation prévue ce jeudi, dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires européens par le FN, selon une source proche du dossier. LIRE AUSSI >> Emplois fictifs, financement illégal... Ces affaires qui cernent le FN Elu dimanche député dans les Pyrénées-Orientales, il devait être entendu par l'office anticorruption à Nanterre. Le Front national est soupçonné d'avoir mis en place un système pour rémunérer ses permanents avec des crédits européens, en les faisant salarier comme assistants de ses eurodéputés. Ce vice-président du FN, qui vient de perdre automatiquement son siège d'eurodéputé après son élection à l'Assemblée nationale, fait partie des 17 élus européens, dont Marine et Jean-Marie Le Pen, à être visés par l'enquête en France, ouverte en 2015, qui porte sur une quarantaine d'assistants. Le Parlement européen estime désormais son préjudice potentiel à cinq millions d'euros, pour la période du 1er avril 2012 au 1er avril 2017. Une précédente estimation en septembre 2015 évaluait ce préjudice potentiel à 1,9 million d'euros. Louis Aliot et Marine Le Pen, élue dimanche député du Pas-de-Calais, jouissent d'une immunité pour la durée de la session du Parlement et ne peuvent être contraints à se rendre à une audition dans ce dossier. Un droit qu'avait utilisé Marine Le Pen, le 10 mars, qui, arguant de son immunité d'eurodéputé, avait refusé de se rendre à une convocation en vue de sa possible mise en examen pour abus de confiance au sujet des salaires versés à sa chef de cabinet au FN, Catherine Griset, elle-même mise en examen pour recel.

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